Cet été (2025), j’ai lu le livre de Bill Gates, Source Code, ainsi qu’une revue consacrée aux ordinateurs rétro de ma jeunesse.

source code et Retro Bit

Ces lectures m’ont inspiré, et j’ai voulu me replonger dans le contexte de l’époque en développant un interpréteur BASIC inspiré de l’Altair.

Mon objectif : obtenir la plus faible empreinte mémoire et processeur possible.
N’étant pas tout à fait maso 😄, je ne suis pas parti d’un code assembleur, mais plutôt d’un programme en langage C, sans utiliser les bibliothèques standard, afin de limiter l’empreinte mémoire.

Pour ce projet, je me suis appuyé sur l’IA ChatGPT, via le site web.
Elle m’a aidé à :

Le source de mon altair-basic


Vers une vraie machine 8 bits

Fort de cette expérience, j’ai voulu aller plus loin : développer une application pour un ordinateur de l’époque.

Sur divers forums, j’avais vu des passionnés coder en C pour le Commodore 64, avec un setup de développement sous Windows.
Je me suis donc mis en quête d’en acheter un sur Le Bon Coin… mais :

Puis je suis tombé sur une annonce pour un Thomson MO5 : vrai clavier (pas clavier-gomme), lecteur de cassettes, crayon optique, le tout pour 80 € à 30 minutes de chez moi.
Banco ! 🎉 C’est ainsi qu’est née cette aventure.

MO5


Le MO5, vraiment ?

Les ressources en ligne du MO5 sont plus limitées que pour le Commodore, mais avec l’émergence de l’IA, je me suis dit qu’elle pouvait devenir un formidable atout pour m’aider à développer (je compte sur le vibe coding, peut être un peu trop… 😄).

Je sais aussi que plus une IA a de contexte, plus elle est précise et efficace.
Mon projet est donc double :

  1. Créer une application pour le Thomson MO5, avec l’aide de l’IA.
  2. Fournir une documentation et un contexte technique exploitables par les IA, afin de permettre à d’autres développeurs en herbe de s’y mettre à leur tour.

Pour les lecteurs qui ne connaissent pas l’histoire de l’informatique en France : au début des années 1980, la France a lancé un programme national pour équiper les écoles en ordinateurs, appelé le « Plan Informatique pour Tous ». Parmi les machines choisies figuraient le Thomson MO5 et le TO7, qui sont ainsi devenus très connus des élèves français de l’époque. En dehors de la France, ces ordinateurs sont beaucoup moins connus, donc ce projet peut donner l’impression de redécouvrir un morceau oublié de l’histoire de l’informatique 😄.


Bref, une aventure à la croisée du passé et du futur :
redonner vie à une machine de 1984 grâce aux outils de 2025. 🚀

Mon aventure commence ici…